Quatre quilles posées sur le sol d’un manège. Et un exercice : faire slalomer un cheval tenu en longe. Pour l’humain, pas de problème. Mais l’animal s’arrête net dès le second plot. Pas assez d’espace pour faire pivoter ses épaules…
Pour nos apprentis, un seul constat : « Nous pensons que si l’on peut faire quelque chose, tout le monde peut le faire. C’est faux. Le cheval, c’est ton équipe. En tant que manager, tu dois changer ta trajectoire pour faire en sorte que tout ton groupe puisse passer ».
La solution ? Attaquer le slalom à la perpendiculaire, en décrivant de grandes boucles afin d’offrir au cheval la place nécessaire pour tourner sa masse imposante.
Ce que l’on peut traduire en langage humain le feedback du cheval.
Le cheval, véritable concentré d’émotions, a un effet miroir. Contrairement aux hommes, les chevaux sont insensibles à nos masques ou statuts professionnels. Ils sont en revanche particulièrement réactifs à nos micros mouvements permettant un décodage subtil et immédiat des attitudes comportementales ou managériales de chacun.
Nous irons même plus loin dans notre réflexion, nous dirons que le cheval est plus efficace qu’un paperboard. On le connaît pour nous transporter, nous nourrir mais chez Esprit d’équi, nous sommes persuadés qu’il peut jouer un nouveau rôle : celui de « caisse à outils » du responsable en ressources humaines.
Nous pouvons traduire en tant que formateurs le feedback du cheval et nous pointons en séance chez nos apprentis ce qui a provoqué la réaction, voulue ou non, de l’animal. Reste ensuite à accompagner le participant pour en faire quelque chose de constructif pour lui, en lien avec ses enjeux professionnels.
L’équicoaching permet ainsi par exemple à un commercial de comprendre ce qu’il renvoie à ses clients lors d’une vente, ou à un leader de cerner sa capacité à faire passer (ou non…) un message compréhensible.
Alors un seul mot reste à vous dire : « « si vous ne voulez pas changer, ne venez pas faire de l’équicoaching. Vous risquez d’y arriver !