De prime abord, l’incertitude est un sentiment désagréable, tant sur les plans personnel que professionnel, souvent associé à de l’anxiété.

Si l’incertitude peut déclencher une impression de danger, elle peut aussi être le vecteur de grandes opportunités.

La première étape pour mieux appréhender l’incertitude, c’est de prendre conscience de l’inconfort qu’elle génère. Nommer les émotions permet de ne plus subir de plein fouet l’anxiété qu’elles peuvent générer. Une étape nécessaire pour accepter notre ressenti avec bienveillance et diminuer par là les effets négatifs générés.
Dès lors, nous pouvons prendre conscience que ces moments de flou permettront de réorganiser nos priorités, d’ajuster nos modes de vie, de consommation, de replacer différemment le travail dans nos vies…
Ensuite, il sera bon de confronter votre rapport au risque car notre vécu, notre personnalité ou encore notre confiance en nous nous permettent de plus ou moins bien faire face à l’incertitude.

Plutôt que de se battre à tout prix pour sortir du flou, il peut aussi être intéressant de développer sa tolérance à la peur.
Pourquoi ne pas profiter de ces moments pour avancer sur des sujets de fond, se former, clôturer un projet qui traîne, documenter votre travail, repenser votre organisation ?
Enfin, le meilleur moyen faire face à l’incertitude est de faire la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas, afin d’agir là où c’est possible et accepter notre impuissance face au reste.

La crise que nous traversons, qui peut être synonyme d’incertitude, nous force à repenser notre organisation et nous rappelle que les changements font partis de la vie. Alors n’ayez plus peur de l’incertitude, il est temps de vous réinventer !